Quand Mathilde rencontra Paul Verlaine, elle avait quinze ans, lui vingt-quatre.
Peut-on appeler « amour » ce rêve, cet élan confus, cette illusion sincère et partagée ?
Deux ans plus tard ils étaient mariés ; leur union dura deux ans, « un an de paradis, un an d’enfer », dit-elle.
Pouvait-il en être autrement ?
Cette charmante petite personne insouciante et naïve, bourrée de bonne volonté, était à des années-lumière des sombres abysses de son génie de mari.
La carpe avait rencontré le lapin.